C’est la première fois que j’essaye d’écrire directement en français, sans traduire le text de (du) serbe, ma langue maternelle. C’est dure. Ma grammaire est simple, très fragile, cassée. Mon vocabulaire est limité, ordinaire. Je toujours répète (toujours) certains mots parce qu’ils remplacent les autres, ceux qui me manquent. Mais, j’ai besoin des autres, j’ai besoin de décrire, de communiquer, d’expliquer et d’exprimer moi-même (de m’exprimer) par une manière plus claire, plus éloquente, plus profonde. Je veux participer dans la conversation quotidienne sans utiliser les bras qui parlent plus que mon (ma) langue et qui bougent partout, je veux être comprise comme une adulte, sérieusement, sans les grimaces bizarres, les miennes et des autres.
Je vienne de lire un livre français. C’était le livre écrit comme le trilogie, écrit dans une style simple, comme la langue d’enfant, reconnue par l’âme, par le coeur. C’était un livre pleine de chagrin, du douleur, un livre de la mort, de la cruauté, un livre d’enfance pauvre et misérable d’enfance perdue et prise par la guerre. Je le lissais n’attendant que (qu’à) le finir, angoissée, sans pouvoir de pleureur, mais avec un peine profonde, le peine qu’on a en attendent le fin des grands troubles, le fin de (du) désespoir. Je le lissais avec une amertume humaine, blessé par l’époque et en ayant honte de nos jours propres, dégoûtants.
C’était mon huitième livre français si je ne considère pas “Le petit Nicolas a des ennuis”, un livre drôle, léger, mais un peu ennuyant aussi, le livre parfait pour le dimanche après-midi paresseux, pour le jour de pluie, le livre qu’on lit à haute voix aux enfants tristes, ou quand on veut réfléchir les souvenirs d’enfance heureuse.
Le petit Nicolas est un personnage qui (que) j’adore, ses aventures sont géniales, l’humeur est intelligent, les histoires sont familiales, ses malheurs sont trop proches. Sa croissance est plein de chutes, des erreurs, des malentendus par des adultes. Je lui (le) comprends. Parfois, an essayant apprendre français, je me sens exactement comme lui. La petite, ennuyée, mal comprise, mais heureuse. Bien au contraire de Nicolas qui toujours restera le petit, je grandirai un jour là. Je le bien promets (Je compte bien tenir la promesse).